L’année 2019 marque un tournant en matière de crédit à la consommation qui inscrit son grand retour après plusieurs années en dents de scie.
Pourquoi un tel revirement de la part de ce type d’emprunt ?
Alors que l’engouement du crédit à la consommation regagnait un peu de terrain après plusieurs années difficiles, l’année 2019 a connu un véritable engouement pour afficher une croissance de 6,7% contre 5,9 % l’année précédente.
Ce résultat annonce une bonne nouvelle pour les ménages, signe qu’ils consomment davantage. En outre, les taux d’intérêt suivent encore une pente descendante ce qui rend tous les types de crédit encore plus attractifs. Par exemple, l’indice moyen pour toute durée d’un emprunt amortissable (conso)atteint au dernier trimestre de l’année 2019 les 3,5% contre 3,7% par rapport au dernier trimestre. A première vue, cette baisse paraît faible mais elle démontre une certaine accélération dans la dernière période de cette décennie.
Dans ce contexte, l’emploi du prêt à la consommation se révèle une option plus facile à envisager lors d’un projet important dans le foyer. Acquisition d’une voiture ou encore rénovation de sa maison, ce crédit ouvre des perspectives à des coûts plus maîtrisés pour boucler son budget.
Le crédit auto des véhicules d’occasion : véritable moteur de croissance
Avec une hausse de 147,5% au troisième trimestre 2019, des demandes de crédits à la consommation pour financer des voitures d’occasion. Mis de côté pour les véhicules neuves qui privilégient la LOA, les voitures d’occasion apportent une activité conséquente pour les organismes de crédits à la consommation. La prime de renouvellement des voitures peut être à l’origine de ce nouvel attrait, mais d’autre facteurs rentrent en compte. Quoiqu’il en soit, le contexte reste porteur pour ce secteur alors que la vente d’automobiles neuves régresse légèrement.
Rachat de crédit et consommation
La Banque de France a publié les chiffres des dossiers de surendettement qui reculent une nouvelle fois. Cette annonce correspond aux effets de la Loi Lagarde qui a donné un tour de vis au secteur depuis 2010. Si aujourd’hui le crédit à la consommation retrouve ses couleurs alors que les défaillances diminuent, c’est peut-être qu’il coïncide avec une certaine maturité du marché.
À cela, d’autres formules de financement peuvent exister pour pallier le prêt à la consommation tel que le rachat de crédit.
Il s’agit de lancer un nouveau projet à partir d’un prêt existant pour réunir autour d’un seul crédit à un taux unique. En conséquence, l’emprunteur rembourse une seule mensualité d’un prêt qui englobe plusieurs projets. Pour ce faire, un organisme solde les comptes des emprunts dans les différentes entités financières en attribuant un seul prêt au demandeur.