Crédit à la consommation : les prêts affectés et la LOA privilégiés par les Français

Crédit à la consommation : les prêts affectés et la LOA privilégiés par les Français

Lors de leurs souscriptions d’un crédit à la consommation, les Français empruntent en moyenne 13 886 euros d’après une étude d’un courtier spécialisé. Les prêts affectés et la LOA apparaissent en forte hausse.

L’acquisition d’un véhicule

La bonne forme du marché des crédits à la consommation se confirme avec 3,63 milliards d’euros de crédit octroyé en mai 2019, marquant une progression de 5 % sur un an. Avec 6 crédits consommation sur 10 qui se destinent à l’achat d’un véhicule, le crédit auto reste le motif de souscription majoritaire (57 %).

On remarque toutefois que les financements d’automobiles neuves sont au ralenti, avec une croissance de seulement 1,5 % en mai, au profit des crédits affectés à l’acquisition de véhicules d’occasion (+6,2 %). En outre, le financement des véhicules d’occasion est porté par la Location avec Option d’Achat (LOA), qui enregistre une progression remarquable de +49,3 % sur les cinq premiers mois de l’année 2019. Le financement des véhicules d’occasion et notamment via la LOA permet donc de booster la croissance du crédit à la consommation.

Emprunter plutôt que de puiser dans l’épargne

Avec la baisse remarquable des taux d’intérêt, les ménages les plus aisés préfèrent consommer à crédit afin de conserver leur épargne. C’est notamment le cas pour les crédits affectés aux travaux, pour lequel le montant moyen emprunter s’échelonne désormais à 22 000 euros.

Par ailleurs, les revenus des emprunteurs augmentent, avec une progression de 6 % en 2018, ce qui engendre une augmentation du montant moyen emprunté de +1,5 % sur un an. L’âge moyen de l’emprunteur ne change pas et s’établit à 39 ans. L’étude réalisée sur l’analyse de 330 000 emprunteurs révèle que les célibataires représentent une part croissante des emprunteurs avec +5%, qu’importe le type de financement. Enfin, la durée de remboursement reste stable et s’échelonne à 54 mois en moyenne (4 ans et demi). Avec les taux d’intérêt aux planchers, le marché du crédit à la consommation devrait donc sans surprise conserver son dynamisme.

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