Tenter de renégocier le taux d’un crédit immobilier, même récent ?

Depuis plusieurs mois, nous assistons à des baisses consécutives des taux d’intérêt, atteignant des niveaux extrêmement bas. Une situation qui peut encourager à renégocier son crédit.

Le mois de juillet marque une nouvelle baisse des taux d’intérêt. Il est possible d’emprunter pour un taux moyen de 1,43%. Des chiffres qui risquent de donner des idées aux clients ayant souscrit  un crédit immobilier quelques années auparavant ou même récemment, et qui souhaitent faire des économies. Mais comment explique-t-on ces taux qui semblent ne plus vouloir arrêter leur plongée ?

Le marché bancaire en guerre commerciale

Le recul des taux tire son origine par la concurrence acharnée que se livre les différents établissements bancaires sur le marché. Non satisfait des objectifs qu’ils ont atteint sur les derniers trimestres, les professionnels du secteur n’hésitent plus à casser les taux des crédits immobiliers. Une nécessité pour attirer une nouvelle clientèle et surtout pour pérenniser les portefeuilles dans le temps.

Flambée générale sur le marché de l’immobilier

Cette stratégie des banques est d’autant plus nécessaire que les clients se retrouvent confrontés à un marché de l’immobilier où les prix ne finissent plus de flamber. D’après l’INSEE, les prix ont augmenté de 3,5% sur un an glissant en France métropolitaine au premier trimestre de 2018. Les appartements sont les logements anciens les plus touchés par la variation des prix, avec notamment +4,3% sur cette même période, et +2,9% pour les maisons. Et selon les régions, les variations sont disparates. En Île-de-France, la hausse est de 4,3% sur l’ensemble des logements anciens alors qu’elle est de 3,1% en Province, toujours au premier trimestre de 2018.

Comment profiter de la baisse des taux ?

Tout d’abord, il n’y a pas de délai minimum requis pour se faire racheter un crédit immobilier. Il est donc tout à fait possible de le renégocier même si celui-ci a été souscrit en 2016 par exemple, année où les taux d’intérêt étaient déjà bas. Mais pour qu’une opération de renégociation soit intéressante, l’emprunteur doit avoir une baisse de taux de 0,7% à 1%. Une baisse dont peu de conseillers bancaires peuvent se permettre, à moins de mettre en place des contraintes pour le client. Car même en cas de négociation fructueuse du taux, l’emprunteur se doit d’être vigilant vis-à-vis de conditions contraignantes dans le contrat, comme la domiciliation des revenus pendant dix ans. Les banques sont en droit de l’exiger. Ainsi, il vaut mieux lire correctement les contrats dans leur intégralité.

Quelles sont les autres solutions ?

Il est conseillé de conserver la même mensualité tout en bénéficiant d’un taux plus bas. Cette situation va raccourcir la durée du prêt et donc amener à faire des économies. De plus, une durée amoindrie sera un argument de négociation favorable à votre dossier. En outre, des intermédiaires bancaires sont potentiellement une solution pour effectuer un rachat de crédit immobilier, et réduire les montants, notamment sur les assurances de prêt. Les intermédiaires proposent, qui plus est, des outils pour effectuer des simulations rapides et sans engagement sur internet. Un accompagnement est mis en place pour analyser la faisabilité d’un dossier de rachat de crédit immobilier. Ces agents d’intermédiation sont devenus des acteurs importants sur le marché du crédit immobilier et conso.

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